Exploration Created by NHC Techniques Created by potrace 1.15, written by Peter Selinger 2001-2017 Styles image/svg+xml Artistes A propos

Artistes

2shy Présentant l'héritage de ses compétences dans l'écriture de la culture et des outils de l'ère numérique, 2SHY explore son chemin à travers des langages visuels composés d'illustrations, de conceptions graphiques et de typographies faites à la main. Il passe constamment d'un monde à l'autre diversifiant ses médias et ses collaborations. Le parcours de cet autodidacte continue de révéler un véritable illustrateur, une signature immédiatement capturée par l'imaginaire et renouvelée par ses aventures mondiales et ses rencontres d'amitié.<br/><br/> Pendant plus d'une décennie, 2SHY a décliné un univers vibrant, coloré et spontané. Il développe une puissante iconographie et un lettrage pionnier à la croisée du graffiti, de la culture populaire et des souvenirs de son enfance avec 2.0. révolution. Les gammes sont expérimentées et diversifiées au fil des années. Le monde de 2SHY réinvente son propre style de manière plus picturale, impliqué à la fois dans des projets collectifs et des productions personnelles.<br/><br/> Depuis sa pratique intense sur les trains des années 90 à l'exposition sur les galeries d'art contemporain, le travail de 2SHY crée aujourd'hui le pont avec les plus institutionnels. À travers diverses commandes, il dirige la production de peintures monumentales, crée des identités visuelles pour des artistes, des marques ou des événements. 2SHY continue à travers ses projets de marquer et d'imprimer l'esprit d'une génération, devoyons des styles décomplexés dédiés à la même expression vivante.<br/><br/>
Add fuel <div><strong>Add Fuel</strong> aka Diogo Machado est un street artiste portugais né en 1980. Il vit et travaille à Cascais au Portugal.<br><br> Diplômé en design graphique de l'IADE de Lisbonne - Institut des arts visuels, du design et du marketing, il a passé quelques années à travailler dans des studios de design au Portugal. Depuis 2007, il se concentre exclusivement sur son travail artistique.<br><br> Commençant sous le nom complet <strong>Add Fuel to the Fire</strong>, il a d'abord créé un univers visuel sombre mais exubérant peuplé de créatures gluantes, excentriques et joyeuses, dont les influences vont des jeux vidéo à la bande dessinée, en passant par l'animation, la science fiction, jouets de créateurs et culture visuelle urbaine.<br><br> En 2008, fasciné par les possibilités esthétiques des motifs symétriques et des mosaïques, il a raccourci son surnom en Add Fuel et a commencé à se concentrer sur le travail et la <strong>réinterprétation des carreaux traditionnels et plus particulièrement les azulejos portugais</strong>. Mélangeant sans effort ces deux idiomes visuels apparemment inconciliables, sa pratique actuelle cherche à combiner des éléments décoratifs traditionnels avec des références visuelles contemporaines dans de nouvelles formes qui révèlent une complexité impressionnante et une attention magistrale aux détails. Si, à première vue, son travail dans des panneaux de carreaux de petite et moyenne taille, des pochoirs à grande échelle et des peintures murales peintes à main levée, et des éditions imprimées peut sembler simplement un pastiche du formalisme classique, un regard plus approfondi récompense le spectateur avec un monde chaotique des motifs sans équivoque originaux et des personnages débordant d'émotions profondes.<br><br> Créant équilibre et harmonie à partir de répétitions symétriques, d'une accumulation de couches et de techniques d'illusion visuelle telles que le trompe-l'œil, ses compositions à motifs multicouches produisent un rythme poétique qui joue avec la perception du spectateur et les (multiples) possibilités de interprétation.<br><br> Explorant un large éventail de techniques tant manuelles que numériques dans les domaines du dessin, de la peinture, de la céramique et de l'impression, sa pratique exprime un dialogue sophistiqué entre l'ancien et le nouveau, entre héritage et modernité.<br><br> Outre les nombreuses interventions d'art public qu'il a créées dans divers pays, il a également présenté son travail dans des expositions individuelles et collectives dans des galeries et des musées réputés.</div>
Alberto Ruce <strong>Alberto Ruce</strong> est né en Sicile en 1988. </br></br> Artiste peintre, il travaille aussi bien dans le tissu urbain qu’en atelier. </br> A l’âge de 13/14ans il commence à expérimenter les sprays et le tag. Il début son parcours artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et de confrontations avec d’autres graffeurs. </br></br> En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux artistes et de participer, à divers événement comme des festivals nationaux et internationaux. </br> De 2011 à 2014, il suit les cours de dessin, et peintre et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris. </br> Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier du Couvent Levat. Il travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment de tisser du lien entre la France et l’Italie. </br></br> L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les thèmes qu’il aborde sont liés à la perception sensorielle humaine, aux liens qui lient l’Homme et la nature. </br> C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérisent ses œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois ancien, cartons, pierres, toiles…) Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités des murs et porte une attention particulière à l’histoire des lieux qu’il investi.
Alëxone <div>Alexandre Dizac, dit Alëxone Dizac, est un artiste français qui vit et travaille entre Paris, Ivry et le reste du monde. Depuis le début des années 1990, il développe un univers fantastique et coloré où le dessin et la peinture tiennent une place centrale.&nbsp;</div><div>​</div><div>Difficile de ne pas parler de graffiti lorsqu’on évoque le travail d’Alëxone Dizac.</div><div>Indéniablement, la discipline a eu l’effet d’un catalyseur dans la construction de l’artiste, lui permettant d’éduquer son regard, d’améliorer sa technique et d’alimenter une curiosité insatiable pour une multitude de formes d’arts. Véritable levier, le graffiti a permis de faire évoluer sa peinture et d’élargir ses horizons en développant un intérêt prononcé pour la bande dessinée, les voyages, l’histoire de l’art et la typographie. Le milieu du graphisme, côtoyé au cours d’une parenthèse professionnelle, a également eu un impact sur l’esthétique de l’artiste. Les pinceaux ont progressivement remplacé les caps des bombes aérosols pour une pratique presque exclusivement tournée vers l’atelier. &nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Les peintures d’Alëxone Dizac naissent dans l’abstraction et la couleur. L’élaboration de chaque œuvre débute par le choix minutieux d’un « tissu bourgeois » coloré couvert de motifs. Cette toile de fond a toute son importance tant pour sa pattern que pour la direction chromatique qu’elle induit. Il applique sur le tissu des aplats de peinture irréguliers, parfois dégoulinants, qui s’accumulent dans une abstraction colorée. Une complémentarité se crée entre l’imprimé et les surfaces peintes dans lesquelles apparaissent les traits fins de figures animales et humaines, issues du bestiaire de l’artiste. Peu à peu, des chiens, chats, éléphants, poissons et chevaux envahissent la toile aux côtés de pingouins anthropomorphes. Protagoniste iconique des œuvres d’Alëxone Dizac, ce drôle de volatile aux postures cartoonesques se retrouve érigé en sujet principal ou relégué au statut de simple motif décoratif dans chaque composition. En perpétuel mouvement, l’oiseau de Panurge évolue les yeux fermés parmi ses congénères dans des fresques oniriques foisonnantes de détails. Si les titres offrent aux œuvres une valeur narrative, l’histoire et la morale de ces fables visuelles restent libres d’interprétation. Un regard aiguisé saura toutefois percevoir la caricature d’une personnalité, l’allégorie amusée d’un discours politique, une dédicace discrète ou certains éléments biographiques dissimulés dans les peintures d’un artiste attentif à l’environnement et aux personnes qui l’entourent. &nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Dépassant l’espace de la toile, les dessins d’Alëxone Dizac colonisent de nouvelles surfaces en se déployant dans une multitude de médiums. Fasciné par l’artisanat et ses techniques de production, il mène de nombreuses collaborations dans lesquelles la maîtrise d’un artisan révèle une nouvelle facette de son univers pictural. Le champ d’expérimentation est large : lithographie, bronze, verrerie, céramique, design, stylisme et art culinaire sont autant de disciplines et de professionnels avec lesquels l’artiste collabore. Chaque rencontre donne lieu à la réalisation d’œuvres uniques, d’éditions limitées, d’objets ou de friandises destinés à une large diffusion. &nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>Attaché aux beaux livres et à l’édition, Alëxone Dizac se consacre à la parution régulière d’ouvrages imprimés. La majeure partie de ses productions se retrouve ainsi inventoriée dans des catalogues conçus par ses soins. C’est notamment dans les pages d’une publication manifeste qu’est apparue la très loufoque Alëxone Company, entreprise imaginaire « spécialisée dans la production picturale à grande échelle » dont il occupe le poste de PDG. Derrière ce pastiche de multinationale aux 17 899 collaborateurs (dont trois salariés !), l’artiste indépendant rejoue en permanence la pratique de la peinture et du dessin dans des propositions artistiques sans cesse renouvelées. &nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;</div><div>Pierre Ligier&nbsp;</div><div>​</div><div><br></div>
AliCè Illustratrice, peintre et scénographe Italienne, née à Rome, Alice Pasquini s’est fait un nom sur la scène internationale du street art : AliCè. De la capitale italienne à Sydney en passant par New-York, Oslo, Moscou, Berlin, Londres, Saïgon, Barcelone, Copenhague et Paris, les personnages et portraits d’AliCè prennent vie sur les murs des villes.</br></br> Diplômée des Beaux Arts de Rome, Alice Pasquini a une formation artistique très académique. Elle poursuit son cursus à Londres en 2000, en se spécialisant dans l’animation et à Madrid en 2004 où elle obtient un diplôme de critique de l’art. En 2006, elle crée sa première oeuvre de street art en Italie, puis développe son talent au fil des ans. En 2010, son style prend un tournant particulier, plus affirmé. Les murs de la ville lui parlent et lui offrent une grande toile blanche immaculée sur laquelle elle peut s’exprimer. Inspirée par l’artiste Français C215, par les deux artistes Italiens Sten & Lex, AliCè crée des personnages, enfants ou femmes, aux lignes soulignées de dizaines de coups de crayons et de pinceaux. « J’aime particulièrement représenter les femmes. Des femmes vraies, fortes et indépendantes », dit-elle. « Je suis vraiment dérangée par les représentations féminines très stéréotypées proposés par des artistes pour lesquels la femme est un objet sexuel ou une héroïne de cartoon. » Ce que chérit AliCè, c’est la représentation des émotions, des sentiments humains. Démontrer les connexions entre les êtres humains lors des petits moments de la vie. « Je pense vraiment que la vraie magie de la vie est notre manière de vivre ces petits instants quotidiens. » Une quête de sens qu’elle explore de différentes manières et points de vue. « La signification et la valeur d’une oeuvre vient de l’échange avec le spectateur. Quand cet échange intervient dans la rue, il n’est pas prévu, il y a l’effet de surprise et le ressenti est beaucoup plus libre qu’en galerie », indique-t-elle. Ces personnages dessinés au Posca sur fond de bombe aérosol, soulignés au pinceau, renforcés parfois par de la mosaïque, placardés en grandes dimensions sur les murs des villes sont autant de regards posés sur la nature humaine. Concentrés, souriants, vibrants d’intensité émotionnelle, ces personnages hauts en couleurs soutiennent notre regard et forcent l’admiration. A l’encontre des codes du street art, AliCè pourrait être considérée comme une artiste politiquement correcte qui joue avec les sentiments d’espoir, d’amour et d’affection. Des sentiments qui finalement donnent un peu de baume au coeur dans un environnement contemporain chahuté.</br></br> En effet, la beauté du trait ne peut pas laisser insensible. Le style d’AliCè, d’un grand esthétisme, donne parfois l’illusion, un trompe l’oeil. Comme cette jeune fille assise à la fenêtre à Moscou. Mais ses versions miniatures sur un coin de mobilier urbain qui prennent soudain vie sont ses oeuvres favorites. « J’aime l’idée de pouvoir créer ce que je veux, quand je veux », dit-elle, son sac de crayons ne la quittant jamais. « J’aime ressentir l’adrénaline d’une oeuvre faite illégalement », commente-t-elle. Pour autant, la jeune artiste ne se sent jamais satisfaite de son travail. « Je me dis toujours que je ferai mieux la prochaine fois. Mais je souhaite ne jamais être satisfaite de moi pour être toujours en progression. Sinon, tout serait terminé. »</br></br> En perpétuelle quête d’amélioration, acharnée de travail, AliCè a également prêté son talent artistique à des grandes marques comme Nike, Range Rover, Toyota ou Microsoft. Elle qui vit à Rome mais voyage beaucoup au Royaume-Uni, en France et en Espagne, expose aussi son travail dans des galeries d’art renommées.
Artof popof <strong>Artiste peintre urbain, Artof Popof partage son art entre le pinceau et la bombe. <strong/> <br> <br/> Dès 1989, il participe activement au mouvement naissant du Graffiti en France. Les murs fades qu’il croise ne tardent pas à reprendre des couleurs, et au gré de ses collaborations, ses grandes fresques murales tatouent les murs de Paris, de New York, de Delhi et d’autres cités encore. En parallèle, ses travaux sur le béton lui ouvrent les portes des beaux-arts où il travaille les bases de la peinture classique. <br> <br/> Né en Union soviétique en 1975, Popof garde un lien fort avec son pays d’origine. À Moscou puis à Paris, il grandit entouré d’artistes et d’intellectuels issus du mouvement anticonformiste russe d’après-guerre. Son père Alexandr Ginzburg, journaliste dissident, luttera toute sa vie pour les libertés culturelles en U.R.S.S. Il endurera des années de goulag, une expatriation forcée, et continuera son travail de journalisme en France. <br> C’est au croisement de ces cultures que Popof développe son Art. Dans la rue ou dans son atelier, il mélange les techniques et développe des outils qu’il adapte aux différents supports. Les lettres de son nom s’allongent et se transforment en 5 lignes parallèles qui s’entremêlent et se superposent. Sur toile ou sur mur, ces sillons deviennent sa signature graphique. <br> <br/> Trait d’union entre l’intime et le collectif, l’Art de Popof questionne le rapport de l’humain à l’urbain. Sa peinture transcrit avec finesse les lumières et les matières de la ville. Sa cité est vivante et hantée d’histoires. Entre tags, portraits, architectures, textes et textures, on y retrouve l’empreinte du temps dans un subtile équilibre entre le délicat et le brut. Dès 2002, il organise et anime avec son frère, Sania Ginzburg, les sessions Slam & Jahm au squat artistique de la Fonderie à Bagnolet, et devient lui aussi poète-slameur. <br> <br/> Il est depuis 2005, le créateur du festival “Traits d’Union” à l’Albatros (ancien studio des frères Pathé à Montreuil), dont la dernière édition (2015) a rassemblé plus de 250 artistes et 12 000 visiteurs en quatre jours.
Batsh Batsh, de son vrai nom Bathie LO (né en 1975 à Dakar) est un <strong>graffiti artiste</strong> qui entame la pratique du graffiti dans <strong>les années 1990</strong> avant d’intégrer progressivement à son travail les outils numériques. Batsh est un artiste très respecté car il est <strong>principalement inspiré par la scène underground New-Yorkaise</strong> berceau de la culture Hip Hop. Passionné par ce courant artistique depuis son adolescence, la culture Hip Hop l'a amené à traverser l’Europe et à explorer de nombreux festivals et battles de danse comme Back To Planet Rock ou Battle of the Years, qui l’on fortement influencé dans son processus de création. </br></br>Artiste autodidacte, il est essentiellement connu pour ses portraits ciselés</strong>. En effet, les oeuvres de Batsh sont une combinaison habile du graffiti et du portrait. La majorité de ses sujets sont extrêmement frappants. Les messages de Batsh sont souvent <strong>liés à l’histoire du peuple « Noir » </strong>, anticolonialiste, anticapitaliste ou encore pro liberté. Ses oeuvres en noir et blanc qu’il signe d’un tag énergique sont belles, subtiles et gentiment subversives. Parfois, il ne peint que quelques représentations de villes épurées, qui donne une touche d’urbanisme à ses créations. Ce mode d’expression fait parfois référence à de nombreux architectes. </br></br>Batsh a également fondé l’<strong>association Hip Hop Dome</strong> qui a pour objet depuis 1994 de promouvoir la culture Hip Hop sous toutes ses formes en réalisant de nombreux projets, et ainsi de redonner espoir aux forces vives de la culture Hip Hop. Aidé par d'autres artistes, ses projets collectifs prennent de plus en plus une dimension internationale. <strong>Fidèle au travail de rue</strong> par ses nombreuses fresques, l'art de Batsh se retrouve, maintenant, en galerie et plusieurs de ses oeuvres ont été vendues. </br></br>Depuis 2016, Batsh développe des concepts pour la décoration d’intérieur.
Beerens Né en 1984, Michael Beerens vit et travaille en région parisienne.</br> Le travail de Michael Beerens associe ses <strong>deux passions</strong> : le graffiti et le monde sous-marin.</br></br> Adolescent, il commence à peindre dans l'espace public à la fin des années 90 avec le graffiti. C'est lors d'un voyage en Turquie que l'artiste découvre <strong>la plongée sous-marine</strong>.</br></br> En grandissant, Michael Beerens se passionne pour ces deux activités pour lesquelles il consacre de plus en plus de temps. A 24 ans, il devient scaphandrier pour embrasser une carrière de vidéaste sous-marin.</br></br> En parallèle il fait évoluer sa pratique du graffiti et commence à peindre ses dessins dans la rue. Sa <strong>passion pour le monde sous-marin</strong> lui confère une sensibilité particulière pour la nature et le monde animal qui deviennent ses thèmes de prédilection. Ils sont le point de départ de sa série Modern Fables, où l'artiste aborde des questions d'actualité autour de la pollution, la destruction de l'environnement, les animaux en captivité, l'agriculture intensive ... son travail prend ainsi une couleur particulièrement engagée en faveur de la cause animale et de l'écologie.</br></br> Cet engagement amène l'artiste à réaliser en 2015 une commande pour la COP21. L'œuvre, peinte au sol, représente un banc de poissons tournoyant dans un puits lumineux, véritable bulle d'oxygène au cœur de la ville. Ce sera le point de départ d'un nouveau projet : Deeplight.</br>Ce projet est inspiré par les cavités naturelles qui fascinent l'artiste et qu'il rencontre lors de ses plongées sous-marines ou sa pratique de la spéléologie, Michael Beerens va plus loin dans sa technicité de peintre afin de <strong>magnifier l'interaction entre la lumière et le motif</strong>.</br></br>Avec les visions poétiques de Deep Light, Michael Beerens s'emploie à soustraire à la morosité quotidienne du béton ces instants de grâce qui ne sont propres qu'à la Nature.
C215 <div>Christian Guémy, alias C215 est né en France en 1973. Derrière ce nom de code se cache en fait un des acteurs du Street Art les plus influents en France.</div><div><br>C'est en 2006 que l'artiste s'abonne à la pratique du pochoir, une activité qui ne le quittera plus à partir de cet instant. Il suit une formation en histoire et en économie, souhaitant se modeler un profil d'humaniste des temps modernes, et se dirigera progressivement vers l'Histoire de l'art par la suite. De ce parcours va naître une fascination pour l'œuvre de Caravage. C215 cherche à retranscrire l'éclat et la beauté de ces classiques de l'art dans nos villes actuelles. Pour se faire il va reprendre possession des murs de sa ville, à Ivry-sur Seine, et peindre des œuvres oniriques et colorées.</div><div><br></div><div>L'élément déclencheur pour lui fût un chagrin d'amour. Il se sépare de sa femme et ne peux voir grandir sa petite fille de 4 ans jour après jour. Décidé à lui montrer qu'il pense malgré tout à elle au quotidien, il va réaliser un dessin de son ancienne conjointe puis de sa fille Nina sur une façade de son quartier. Un événement qui marquera le début de sa carrière en tant qu'artiste peintre urbain. Sa fille et plus largement l'univers de l'enfance, vont être parmi ses sujets de prédilection, toujours présents dans son œuvre, mais C215 va aborder d'autres thèmes plus universels. Toujours dans une optique humaniste, il va s'intéresser à ceux qui sont marginalisés, laissés pour compte dans la société afin de les mettre en lumière dans l'espace public. Les anonymes deviennent les vedettes de ses pochoirs. Il touche également à des imaginaires plus légers et se plait à dessiner des couples amoureux ou des animaux, en particulier des chats.&nbsp;</div><div><br></div><div>Les œuvres de C215 sont principalement à tailles humaines pour être au plus proches du réel et des passants, à l'exception de certaines créations murales plus imposantes. Il va s'en dégager des couleurs étincelantes et un éclairage particulièrement travaillé. On va percevoir le caractère de ses modèles à travers les traits et les expressions qui sont dépeints. Les visages s'animent et souffle un vent de poésie sur la ville. Pour l'artiste le street art doit se confondre avec son environnement, dialoguer avec les éléments qui le composent et faire preuve d'un véritable esthétisme. Sa référence première n'est autre qu'Ernest Pignon Ernest, figure tutélaire de l'art de rue en France.&nbsp;</div><div><br></div><div>Son travail a dépassé depuis lors la capitale et sa banlieue et s'étend au monde entier, aussi bien dans la rue qu'au sein des musées. On le reconnaît à sa signature graphique, symbolisant un cube dans lequel est inscrit son blaze : C215.</div>
Cart1 Graffeur depuis 1989, son art l'amène à travailler essentiellement le noir et le blanc, au travers de personnages et d'éléments assez petits, isolés qui se retrouvent intégrés au lieu dans lequel il peint ses graffs « comme des choses vivantes et faisant partie de la réalité. ». Il cite d'ailleurs parmi ses influences fondamentales l'auteur de romans et nouvelles d'anticipation Philip K. Dick. « J'aime sa pensée parce qu'elle questionne nos perceptions et c'est ce qui motive mon travail : perturber le réel. ».</br></br> Il étudie les arts appliqués à partir de 1992 jusqu'en DSSA (Diplôme Supérieur d'Arts Appliqués à Lyon). En 1998, encore étudiant, il crée son activité de freelance pour répondre aux projets qui s'offrent à lui. Il sort diplômé et devient le collaborateur de plusieurs agences de communication à Londres, Paris mais aussi à Lyon et Grenoble en tant que graphiste et directeur artistique. </br></br> En 2002, sa passion pour les cultures alternatives, le graphisme et le journalisme le conduise à la création, avec une de ses amies journaliste, du magazine Trublyon, un trimestriel gratuit de culture et de société distribué à Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Annecy et Genève. Toute une équipe sera réunie jusqu'en 2005 pour mener à bien une expérimentation artistique et médiatique originale. Puis la Slovaquie lui offre en 2007 un nouveau terrain de jeu. Il devient parrain et garant auprès du ministère de la culture slovaque du Street Art Communication Festival à Kosice, capitale européenne de la culture en 2013. Les grands noms du Street-art mondial y ont été invités tels que Interesni Kazki (Ukraine), Os Gemeos (Brésil), Aryz (Espagne), INTI (Chili), Escif (Espagne), Jace (La Réunion), ROA (Belgique), Etam Crew (Pologne), Phlegm (Angleterre), M-City (Pologne), Erica Il Cane (Italie) etc.</br></br> Mais c'est à La Demeure du Chaos, où il est artiste résident, qu'il occupe depuis 2005 la majeur partie de son temps. Suite à une visite sur place, un journaliste du New York Times définira ce lieu de création alternatif comme « Une des aventures artistiques les plus fortes du XXIe siècle. ». Dans cet espace de créations collectives à proximité de Lyon, il alterne réalisations de peintures et conceptions de projets événementiels, mais aussi la création de dispositifs de graffitis technologiques (ou graffiti 2.0). Après avoir voyagé et peint sur tous les continents, il vit aujourd'hui entre la France et la Colombie.
Case maclaim Case Maclaim de son prénom Andreas Von Chrzanowski (ou Case) est né en 1979 à Francfort puis a grandi en Allemagne de l’est.<br/><br/> Il a obtenu un diplôme en Conservation-Restauration d’œuvres d’art à l'Université des Sciences Appliquées d'Erfurt. L’histoire d'Andreas Von Chrzanowski en tant que street artist commence vraiment en 1999. En 2000, Il forme, avec les artistes AKUT, TASSO et RUSK le « Maclaim Crew ». Ce groupe d'artistes jeunes et talentueux se fait un nom en réalisant les meilleures peintures photo-réalistes de la scène street art mondiale.<br/><br/> Case a voyagé dans plus de vingt pays, laissant derrière lui des œuvres qui véhiculent un langage universel.<br/><br/> Considéré comme un pionnier « photo-réaliste », il travaille essentiellement à la bombe car cette technique lui permet de tirer le meilleur parti de ses visuels et d'atteindre un niveau de perfection inégalable. Avec lui, le sujet figuratif impressionne par sa parfaite exécution technique, qui renforce la haute valeur narrative de la « mise en scène ».<br/><br/> CASE a souligné à plusieurs reprises qu'il rejette le siècle de production en série dans lequel nous vivons. Sa peinture, unique, et impossible à copier prend le contrepied de la société dans laquelle nous vivons.<br/><br/> Parmi les artistes qui privilégient l’hyperréalisme, Case se distingue par une propension à représenter le corps humain, et – plus souvent encore – les mains et les doigts. Ainsi, il aime représenter des mains superposées, symboles d’unité et de puissance.<br/><br/> Pour l’artiste allemand, le langage universel est bien celui des mains, ce lien naturel entre le cerveau et le monde réel. Comme chez nul autre artiste, la maîtrise parfaite du dessin de la main lui permet, en jouant simplement avec les doigts ou les phalanges, de transmettre émotion et message.<br/><br/> Porté par la précision du trait et l’harmonie des détails -habituels chez ce pionnier du mouvement photo-réaliste, « le geste raconte plus que mille mots »… Les deux mains superposées, les doigts qui se croisent et les couleurs de peau contrastées délivrent un message fort d’unité en même temps qu’ils impriment énergie et dynamisme. Le mouvement physique du corps comme symbole du mouvement « politique », d’affirmation, de revendication !<br/>
D*Face <div><strong>D*Face</strong> (britannique, né en 1978) est un street artiste londonien insaisissable. Son identité est un mystère jusqu’en 2008, moment où il révèle son vrai nom, Dean Stockton. Il grandit à Londres, élevé par des parents issus de la classe ouvrière et reconnaît être fasciné par le graffiti dès son plus jeune âge. Dans les années 1980, Stockton découvre le magazine <em>Thrasher</em> qui change sa vie. Les images graphiques, les références punk, les dessins de skateboard inspirent son style. En tant que jeune homme, il rêve de visiter les skate parks de Californie. Cependant, ses parents sont pauvres et celui lui est impossible. À l’époque, Londres ne possède pas beaucoup de skate parks, et il lui faut être malin pour pouvoir skater. Il voit la ville sous un angle différent qui va influencer son travail.<br><br>Stockton n’est pas très bon à l’école et a quelques soucis avec le système éducatif. Il passe son temps dans le monde de la publicité, qu’il considère à la fois intéressant et manipulatif. Les publicitaires peuvent placer leur travail n’importe où sans le moindre problème, Stockton décide donc de s’en inspirer. Ses graffitis géants apparaissent la nuit dans les rues de Londres. Stockton admet que ses œuvres sont uniquement pour lui, il n’est pas conscient que d’autres personnes puissent y payer attention. Il peint des images qu’il souhaite voir et écoute rarement l’opinion des autres. Stockton termine ses projets en grande partie de manière anonyme.<br><br>Les peintures de Stockton présentent des couleurs vives, des formes graphiques et des images de bandes dessinées. <em>Green Lady</em>, l’une de ses pièces les plus célèbres, s’inspire de <em>Chinese Girl</em> de Vladimir Tretchikoff. Le portrait montre un personnage dont le visage est une tête de mort, avec oreilles de bandes dessinées, et vêtu d’une robe asiatique. <em>Queen Elizabeth</em> présente la reine avec des cheveux verts, un anneau dans le nez et avec une lame de rasoir en guise de boucle d’oreille. Stockton mélange son style culture pop avec des symboles et des œuvres d’art célèbres. Des personnalités comme Christina Aguilera collectionne le travail de l’artiste et la galerie Corey Helford de Los Angeles expose plusieurs de ses œuvres.</div>
Doudou Style <div>Gagnante du Prix du Graffiti 2018, Jessy Monlouis-Bonnaire alias Doudou'Style, peintre, graffeuse, illustratrice, intervenante... a plusieurs cordes à son art.&nbsp;<br><br>Né à Paris en 1984, cette artiste autodidacte rencontre le monde pictural dès sont plus jeune âge.&nbsp;<br>Influencée par le graphisme des bandes dessinés, manga et de tout ce qui l'entoure, Doudou nous propose un univers coloré, éclectique et poétique. Doudou commence par peindre sur des vêtement avec l'idée de faire voyager l'art dans notre quotidien.<br><br>&nbsp;Après avoir eu l'opportunité de travailler avec plusieurs boutiques de Street Wear en s'attelant à la création de logos ou encore la customisation de t-shirts, casquette et autres accessoires, c'est en 2006 que Doudou touche à sa première bombe aérosol qu'elle ne lâchera plus. Une nouvelle corde qu'elle transforme en compétence en réalisant des décorations pour des boutiques ou encore des particuliers.&nbsp;<br><br>Sa passion ne fait que s'enrichir et se confirme à travers ses performances et ses nombreuses expositions dans des galeries telle que Le Paris Urbain, au Salon d'Automne au Petit Palais, à la Japan Expo ou encore à la Cité des Sciences et de l'Industrie. Au fil des années, l'artiste développe son style et s'exprime alors sur tous les supports qui lui sont proposés - toile, murs ou vêtements.&nbsp;<br><br>Son art se peaufine et se nourrit à travers l'échange, les rencontres et le partage avec de nombreuses collaborations artistiques, telle que Vagabombe Wear, Light Club, Smerg, ou le collectif "2AC" à qui elle se joint et avec qui elle lance le projet "photograffée". Une technique mêlant Photo et bombe aérosol créant un univers réel et imaginaire. Aujourd'hui elle continue de déployer ses talents et travaille actuellement sur différents projets, certains axés sur la solidarité, nouveau domaine où elle peut aussi s'exprimer - VTR Solidaire, Association Aurore, Care France, Banque Alimentaire, Prison de Fresnes...&nbsp;<br><br>Artiste aux multiples compétences et à l'énergie renouvelable, Doudou nous propose un large choix de créations : portrait, décoration d'ambiances, graffiti, trompe l'oeil, installation. Elle ne cesse de vouloir surprendre par ses différents styles, bien que le panda soit son animal totem.&nbsp;<br><br>Elle vit et travaille aujourd'hui entre la Martinique et la France Hexagonale</div>
Ensemble Réel <div>Ensemble Réel est un duo d'artistes, de deux frères qui unissent leurs univers : un pochoiriste gaucher et un peintre droitier, qui forment un artiste ambidextre et complémentaire. Leur alliance est une évidence et le moyen de partager leur passion pour la peinture et l'art urbain, source d'inspiration intarissable.&nbsp;<br><br>Les frères d'Ensemble Réel choisissent de traiter une émotion, trouvent un visage et viennent le travailler tour à tour pour lui donner la parole. Sublimer une âme éprise de liberté et sa défiance à l'égard des autres, dépeindre la mélancolie d'un instant, questionner la féminité de chacun.e, symboliser la puissance qui sommeille en soi, détourner les figures classiques... Ces thématiques inspirent le duo.&nbsp;<br><br>Leur univers est reconnaissable par la fusion et le contraste du pochoir et de la peinture.&nbsp;<br>Le travail initial du pochoir permet de travailler une chromatique, de lier le visage, de s'embarquer dans un espace onirique, inspirant et surréaliste. La peinture vient finalement marquer une rupture pour donner contrastes et profondeur à l'oeuvre, à travers des touches et d'autres éléments qui complètent le récit du visage ou du corps représenté.&nbsp;<br><br>L'ensemble amplifie l'émotion et accroche le regard, permettant à chaque spectateur de trouver sa propre lecture, d'ouvrir son esprit à la réalité de la figure de l'oeuvre. Ensemble Réel garde le mystère sur son idée originelle et laisse chaque histoire exister dans votre esprit...&nbsp;</div>
Felipe pantone <strong> «J'essaie de créer des choses qui ne sont pas censées être là où elles sont, pour faire prendre conscience de certaines choses, pour déplacer les pensées des gens ailleurs. » </strong> </br></br> Felipe Pantone est un artiste argentino-espagnol. Il a commencé le graffiti à l'âge de 12 ans. Il a obtenu un diplôme en Beaux-Arts à Valence (Espagne) où son atelier est basé. Le travail de Pantone traite du <strong> dynamisme</strong>, de la <strong> transformation</strong>, de la <strong> révolution numérique</strong> et des thèmes liés à l’heure actuelle. </br></br> Felipe Pantone évoque dans son travail un esprit qui ressemble à une <strong> collision entre un passé analogique et un futur numérisé</strong>, où les êtres humains et les machines vont inévitablement pépiner les uns à côté des autres dans un prisme de dégradés de néons, de formes géométriques, de motifs optiques et de grilles déchiquetées. </br></br> Basé en Espagne, Pantone est un produit de l'ère technologique où les enfants ont découvert les mystères de la vie grâce à Internet. En raison de ce temps d'écran prolongé, il explore comment le déplacement du spectre lumineux affecte la couleur et la répétition. </br></br> «La couleur n'apparaît qu'à cause de la lumière, et la lumière est la seule raison pour laquelle la vie se produit», déclare Pantone. «La lumière et la couleur sont l'essence même de l'art visuel. Grâce à la télévision, aux ordinateurs et à l'éclairage moderne, notre perception de la lumière et de la couleur a complètement changé. » </br></br> Pour Pantone, <strong> son art est une méditation sur la façon dont nous consommons l'information visuelle. </strong>, S'inspirant d'artistes cinétiques comme Victor Vasarely et Carlos Cruz-Diez - qui ont tous deux utilisé l'effet moiré (dans lequel les lignes de couleur contrastée donnent l'impression de mouvement) - son travail contemporain produit la sensation de vibration lorsque la position du spectateur change par rapport à l'œuvre. Pour obtenir l'effet souhaité, Pantone utilise un logiciel de modélisation qui permet des informations 3D dans un projet, qui peuvent ensuite être traduites en fresques, peintures murales, peintures et sculptures qui donnent une valeur tactile à ce qui se passe dans le monde numérique. </br></br> «J'ai grandi en tant que simple peintre, formé en tant que peintre, et maintenant mon plus grand objectif est de me débarrasser de toute la formation académique et de pouvoir faire de l'art librement, avec les outils qui fonctionnent le mieux», dit-il. </br></br> Qu'il s'agisse d'exposer dans des galeries du monde entier, de transformer une Chevrolet Corvette 1994 en quelque chose de futuriste ou de peindre la plus grande fresque murale du Portugal, les diverses applications de Pantone sont unies par l'intersection de la technologie et des beaux-arts. </br></br>
Fikos <div>Fikos est né en 1987 à Athènes où il vit toujours. Dès son plus jeune âge, il peint tout ce qu'il voit autour de lui, comme des bandes dessinées, des icônes de paysages et plus encore. A l'âge de 13 ans, il commence à étudier la peinture byzantine sous la direction de George Kordis, avec qui il collabore professionnellement pendant 5 ans en peignant des peintures murales dans des églises orthodoxes, tout en développant son propre style personnel.&nbsp;<br><br>Sur le plan technique, ses icônes portables sont peintes à la détrempe à l'œuf sur du papier japonais fait à la main et collé sur du bois, et ses peintures murales sont peintes en acrylique. Ayant été graffeur et iconographe dans des églises chrétiennes orthodoxes, Fikos poursuit son parcours de développement en peignant des peintures murales dans des lieux publics.&nbsp;<br><br>La valeur de ces œuvres est exceptionnelle, car c'est la première fois que la technique monumentale byzantine rencontre un mouvement contemporain comme le street art. Les thèmes de ses peintures murales émanent respectivement de la tradition chrétienne orthodoxe et de la mythologie grecque ancienne et sont liés aux lieux où elles sont présentées, mais aussi didactiques. La peinture de Fikos n'est pas seulement une "expression de soi" d'un autre artiste, mais un événement social, une véritable "création" ("demiurgia" = démos "citoyens" + ergon "travail" - une œuvre pour la société des citoyens.&nbsp;<br><br>Outre la Grèce, son travail a été exposé en France, en Bulgarie, en Angleterre, en Irlande, en Ukraine, en Autriche, en Lituanie, en Suisse, en Norvège et au Mexique, dans des expositions et des musées, à la télévision et à la radio, dans des lieux privés et publics. La vision de Fikos est la popularisation et la reconnaissance de la peinture grecque contemporaine au niveau international, non pas comme un accomplissement nostalgique du passé, mais comme un événement contemporain universel.</div>
Hobz Benoit Robin alias Hobz ou Mr Hobz est un artiste contemporain français né en 1978. Actif sur la scène parisienne du graffiti et du street art depuis le milieu des années 90, Hobz est diplômé en design du Creapole, Paris.<br/><br/> Inspiré par les chefs-d'œuvre de la pop culture tels que Conan le Barbare, Terminator, Supervixens et le magazine de bandes dessinées franco-belge Fluide Glacial, Mr Hobz a développé une identité graphique dynamique dans le monde du design et de l'architecture d'intérieur. Son expérience dans le design l'a conduit à un univers original représenté par des personnages dessinés à la main avec des formes pures et une force expressive qui contribuent à distinguer les œuvres de Hobz des autres.<br/><br/> En 2001, Hobz crée le Studio TRBDSGN (également prononcé Turbo design) avec ses amis Onde et Honda. Les trois amis ont uni leur street culture et leurs diverses expériences afin de créer leur propre univers artistique. TRBDSGN a fusionné la conception graphique, les graffitis et la conception de produits dans une méthode de travail vraiment époustouflante. La capacité de Hobz et de ses collègues à tirer le meilleur parti des différents horizons leur permet d'intégrer les connaissances et d'apporter quelque chose de nouveau aux domaines dans lesquels ils opèrent.<br/><br/> L'équipe TRBDSGN a tenu sa première exposition à la Galerie Kitchen 93 à Bagnolet, en 2005.Le travail d'Hobz a été présenté dans de nombreuses expositions personnelles et collectives, au Centre Culturel des Finances, Paris; Galerie GHP, Toulouse; Galerie Kitchen 93, Bagnolet; mmartproject, Paris; Pol'n Gallery, Nanteset Palais de Tokyo, Paris, entre autres lieux.<br/><br/>
Invader Franck Slama est né en 1969. Enfant, il joue à Space Invaders.<br/><br/> Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Invader installe depuis 1996 une série de Space Invaders réalisés en mosaïques de carrelage ou de tesselle sur les murs des grandes métropoles internationales, ainsi que dans l’espace. Pour conserver son anonymat, l'artiste choisit d'apparaître masqué lors de ses interviews.<br/><br/> La pose de ses œuvres, qui est effectuée le plus souvent sans accord préalable du détenteur de l'emplacement, constitue ce qu'il appelle <strong>« L'invasion »</strong>. Il est représenté par la galerie Over the Influence de Hong Kong. <br/><br/> Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où Invader a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996. Cette œuvre, maintenant recouverte d'une couche d'enduit, est pour l'artiste devenue un Space Invader fossilisé, pris dans les sédiments de la ville. Le programme de cette « invasion » commence réellement en 1998. Paris, considéré comme son berceau, est le lieu de la plus forte concentration de ces « virus urbains ». Invader se définit lui-même comme un hacker de l’espace public propageant dans les rues un virus de mosaïque. La rue est sa toile, ses interventions des dons à la ville et à ses habitants.<br/><br/> En janvier 2021, 3 962 Space Invaders étaient répartis dans soixante-dix-neuf villes du monde entier. Suivant un argument commun aux représentants du street art, l'artiste considère que les musées et les galeries d'art ne sont pas accessibles à tous, c'est pourquoi il décide d'installer son travail dans des espaces publics rendant son art visible au plus grand nombre.<br/><br/> La démarche d’Invader se résume à trois points : la rencontre entre la mosaïque et le pixel, la transposition d’un jeu vidéo dans la réalité ainsi qu'un processus d’invasion à l’échelle planétaire. <br/><br/> Pour participer à la chasse des Invaders, télécharger son application sur votre store.<br/><br/>
Jérôme Mesnager <strong>« Je fais des tableaux et la toile c’est le monde. »<strong/><br/><br/> Fils d’un ingénieur, Jérôme Mesnager est élève du Lycée Fénelon Sainte-Marie avant d’entrer à l’école Boulle en 1974 où il suit une formation d’ébéniste et où il enseignera par la suite. En 1979, il suit les cours de bande dessinée d’Yves Got et de Georges Pichard, professeurs à l’École supérieure des arts appliqués Duperré.<br/><br/> Il est l’un des fondateurs, en 1982, de Zig-Zag, un groupe d’une dizaine de très jeunes artistes en « zig-zag dans la jungle des villes » qui décident d’occuper la rue en dessinant des graffitis et, aussi, d’occuper brièvement, le temps d’une performance artistique, des usines désaffectées.<br/><br/> Le 16 janvier 1983, il invente l’Homme en blanc, « un symbole de lumière, de force et de paix ». Cette silhouette blanche aussi appelée « Corps blanc » ou « l’Homme blanc », Jérôme Mesnager l’a reproduite à travers le monde entier, des murs de Paris à la muraille de Chine.<br/><br/> En 1990, Jérôme Mesnager quitte la maison de son enfance, lieu de ses rencontres avec Jean-Pierre Le Boul’ch, siège de ses associations, atelier de ses premiers travaux, etc., pour emménager dans le XXe arrondissement de Paris. Il exposera une série de palissades sur le thème des combats à la galerie Loft, qui édite un catalogue.<br/><br/> En 1995, il réalise une grande peinture murale rue de Ménilmontant, dans le XXe, C’est nous les gars de Ménilmontant.<br/><br/> Jérôme Mesnager s’associe souvent avec Némo, dont le personnage fétiche est la silhouette noire d’un homme en imperméable coiffé d’un chapeau. À ce titre, il a accompagné le mouvement d’art urbain parisien (Blek le rat, Miss.Tic, Jef Aérosol, SP 38, Némo, Moreje, etc.) et la Figuration Libre au début des années 1980.<br/><br/> Parallèlement, il participe à des projets connexes tels que des pochettes d’album pour La Rue Kétanou.<br/><br/> En 2006, Jérôme réalise une série de toiles inspirées par l’art nouveau et l’art déco. La même année, il s’attaque à l’hôtel des Académies et des Arts à Paris et envahit l’espace avec ses Corps blancs. Les personnages de Jérôme Mesnager sont peints sur les murs tendus de papier peints effet toile brute. Un géant blanc est logé également sur le mur de la cour intérieure peint en rouge vif et se dévoile du rez-de-chaussée au 5e étage.<br/><br/> Mesnager a peint dans les catacombes de Paris. Il participe au M.U.R en janvier 2011.<br/><br/>
Kan C'est dans une petite ville du Sud de la France près d'Avignon que le graffiti a commencé à faire son chemin dans la tête de Kan. L'adolescent qu'il était alors s'ennuyait ferme en cours. Il s'est donc mis à dessiner, d'abord sur ses cahiers, puis très vite s'est mis à inscrire son nom sur chaque table de la salle de classe. Il prenait en effet un certain plaisir à voir son nom se propager dans tout son collège de l'époque. Très naturellement il a poursuivi à la bombe sur tous les murs de salle... Agissant la nuit principalement, dans l'anonymat le plus total, errant de rue en rue, cherchant le spot idéal, le plus envié... Un premier séjour à Paris, suivi d'un second à Los Angeles ne font que confirmer que le graffiti représentera une part importante de sa vie. C'est à cette époque qu'il découvre le travail de celui qui deviendra Bom.k. C'est le choc ! Leurs chemins se croisent et se recroisent jusqu'à ce que Kan vienne vivre à Paris en 2000. De là tout s'enchaîne : il intègre le crew DMV « Da Mental Vaporz » (qui n’était formé à l’époque que de Bom.k et Iso), et ils commencent à produire divers murs et autres peintures collectives. Depuis, Kan participe à de nombreuses jams graffiti et expose son travail dans des galeries en France et à l’étranger avec son crew (comprenant à ce jour : Bom.k | Iso | Jaw | Lime | Brusk | Dran | Sowat | Blo | Lek ). Combinant sa passion pour l'informatique, la vidéo et le design à sa technique de Graffiti traditionelle, Kan décline son nom de mille et une façons, des flops aux « block letters » numériques, en passant par du pixel-art, des trames graffiti, ou encore des QR codes dégoulinants. De prime abord, une série de points hypnotisant le spectateur, qui soudainement forme un portrait, un visage familier vous regardant droit dans les yeux. Qui observe qui ?
L'Atlas L’artiste français Jules Dedet Granel, dit <strong>L’Atlas</strong>, né en 1978, trouve par ses recherches autour de l’écriture le point de départ de son travail plastique et pictural. Il a étudié la calligraphie dans plusieurs pays et cultures et crée ainsi ses propres typographies originales. Il est particulièrement attiré par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique. Dans les années 1990, il agit radicalement dans l’espace public, se faisant connaître dans le champ du graffiti; depuis les années 2000 il développe un travail d’atelier et expose ses œuvres dans des galeries d’art urbain contemporain.</br></br> L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la <strong>lettre</strong> et de la <strong>ligne</strong>, du <strong>rythme codifié de l’écriture</strong>, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son œuvre vers <strong>l’abstraction et le minimalisme</strong> ; il considère toute forme comme une lettre et tout lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler récemment avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d'une autre manière redonnant ainsi un sens à la dimension architecturale de son travail.</br></br>
Lek Elevé dans le 19ème arrondissement de Paris en pleine effervescence du graffiti au terrain de Stalingrad en 1980, Lek développe son style graphique, mixant le graffiti avec des influences du Bauhaus, de l’abstraction, du futurisme et de ses années passées à étudier l’architecture. Avec Hof et Osean, son crew LCA casse les codes classiques du graffiti pour aller vers des compositions minimalistes. Les lettrages de Lek sont saccadées, poussés vers la déconstruction. Lek s’émancipe du sens des lettres pour aller vers des lignes de forces, des formes graphiques, des directions, des croisements, des contrepoints qui dialoguent avec l’environnement.<br/><br/> Travaillant le plus souvent dans des zones industrielles désaffectées, les compositions rigides de Lek s’adaptent aux contraintes du lieux. Ses fragments de lettres agissent comme des dynamiques qui lacèrent l’espace, le révèle, l’annule, ouvrant de nouvelles perspectives dans ces zones chaotiques.Lek est le co-auteur de l’ouvrage Nothing but lettres (Wasted Talent édition, 2009) avec Yko. Leurs expérimentations picturales ont fait école (comme par exemple l’usage de la bombe crevée comme outil de peinture).<br/><br/> Lek a exposé au Grand Palais (2006 et 2009), il a participé au lieu alternatif de Lokiss, La Place Forte, aux Bains-Douches (2013), aux deux sessions du Musée Imaginaire des 1984 (2012 et 2013), à plusieurs expositions chez Agnes B ou encore à la Tour Paris 13.<br/><br/> Récemment, Lek était en résidence au Parc Naturel de Rentilly (2013). Il est à l’origine du projet Mausolée avec Sowat, monumentale exposition clandestine révélée en 2012 dans un ouvrage qui leur a ouvert les portes du Palais de Tokyo où il a mis en oeuvre une exposition expérimentale en work in progress depuis deux ans. Lek développe également un travail d’installation avec des médiums précaires, mise en volume de ces dynamiques picturales dans l’espace. Il explique, dans un entretien avec Sophie Pujas : “Ma culture graffiti était quelque chose de très fort que j’avais envie de mélanger à l’architecture. C’est aussi cette formation qui m’a permis de faire de la peinture comme j’en avais envie : casser un mur, le morceler, le découper avec de la couleur, mettre des motifs, combiner différents éléments pour dessiner le lieu à mon image. J’arrive à retranscrire un début d’architecture autre que celle qu’on voit. Ce que j’aime, c’est être scénographe, créer des mouvements, des fusions... (...) J’ai appris à accepter l’éphémère parce que ça me permet de ne plus être ce que j’étais à un moment donné. Si toutes les peintures restent pendant vingt ans, ça ne pousse pas forcément à développer un style nouveau. L’éphémère est nécessaire pour créer la rage qui pousse vers autre chose. Elle motive à être différent.”<br/><br/>
Mademoiselle Maurice Née et ayant grandi dans les montagnes haut-savoyardes, Mademoiselle Maurice est une artiste française qui n’aime pas trop les cases mais beaucoup plus les arc-en-ciel et leurs couleurs spectrales. Actuellement installée à Marseille et vadrouillant entre Paris et la Haute-Savoie, l’essence de son travail actuel est né au Japon; Pays où elle a vécu une année. A la suite de cette année au pays du soleil levant, et suite aux tragiques événements du 11 mars 2011 (Tremblements de terre, tsunami et explosion de la centrale nucléaire de Fukushima) alors qu’elle vivait à Tokyo, elle décide de commencer à composer ses œuvres urbaines en lien avec ces faits. Elle s’appuie sur la légende des 1000 grues et sur l’histoire de Sadako, petite fille ayant vécu le drame d’Hiroshima. Tout a commencé pour dire NON à l’énergie fossile et nucléaire.<br/><br/> Chaque oeuvre renvoit à un acte militant. Questionnement sur le lien homme-Nature, critique ouverte du système consumériste et de certains de nos actes: pollution, inégalité, racisme, homophobie. Une quête du bon sens, de la végétalisation des villes, de la solidarité, de l’éthique, du durable… Du moins essayer à son petit niveau.<br/><br/> Mademoiselle Maurice élabore puis crée au sein de son nouvel atelier « perchoir » de la cité phocéenne d’innombrables œuvres colorées , portant les fruits d’un parcours riche d’influences et d’enseignements.<br/><br/> Via le papier, la peinture, le métal ou encore d’autres techniques mixtes et « de recyclage », elle donne naissance à des œuvres en prise directe avec son quotidien. Ses matériaux fétiches étant le papier , le métal et tous les éléments de récupération possibles, elle aime mettre en forme ces matériaux de manière complexe. Surgissant de la grisaille des villes, voit donc le jour une nébuleuses d’œuvres rompant avec la monotonie urbaine. Véritable ponctuation de la ville comme de sa vie, l’œuvre de cette jeune artiste débordant d’imagination s’affiche radicalement hors les murs de son espace de travail.<br/><br/> De ces créations ouvertement positives, ultra colorées et revendicatives, émane un carrousel d’émotion ou tout un chacun trouve écho à sa propre sensibilité. Légère en apparence, l’œuvre de Mademoiselle Maurice interroge et soulève bien des questions quant à la nature humaine et les interactions que l’homme et son environnement entretiennent. Souffle de fraicheur mais vraie réflexion évolutive, la démarche artistique de Mademoiselle Maurice ouvre, en pavant de couleurs la dualité d’une réalité aussi attirante que repoussante, de large espaces d’abstractions dans la cité.<br/><br/> Quelques pays où se sont déployés couleur et papier: France (Paris, Marseille, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Carhaix, Nantes, Lyon, Reims…etc), Italie (Sicile, San Potito), Allemagne (Berlin), Hollande, Suède (Malmo), Norvège (Bodo), Chine (Haikou), Vietnam (Hué), Australie (Sydney), USA (New York et San Francisco), Singapore, Mexique (Mexico), Slovaquie (Kosice), Singapore, Portugal (Lisboa), Japon (Tokyo), Arabie Saoudite (Sharjah), Angleterre (London), Belgique (Bruxelles), Grèce (Athènes), Brésil (Natal, Canto Verde, Rio), Colombie (Bogota), Indonésie (Jakarta, Bandung, Bali, Malang), Glasgow (Écosse), Dharamsala (India) …<br/><br/>
Magnoly <div>Manyoly est une artiste autodidacte en ébullition constante. <strong>Passionnée par la femme</strong> depuis toujours, elle s’est spécialisée dans le portrait, à sa manière, haut en couleur, sur toile comme sur les murs. Sa pratique artistique va l’amener à explorer d’autres facettes de son art au travers de l’écriture et de l’art abstrait contemporain.</div><div><br>Avant de se découvrir une passion pour la peinture, elle a accompagné la carrière de plusieurs artistes pendant 8 ans, dans plusieurs galeries d’art du le sud de la France. C’est en 2012 que tout bascule, quand sur un coup de tête elle part en Asie du sud sans billet retour. Un an s’est écoulé quand elle rentre en France, inspirée par son voyage elle décide de rendre hommage aux femmes croisées au hasard de ses rencontres en dessinant leurs visages.</div><div><br>C’est à Marseille en 2014 qu’une énergie nouvelle la gagne quand elle commence à peindre dans la rue. L’art urbain devient un espace d’expression qui mêle la rapidité du geste aux rencontres inattendues. Artiste solitaire dans l’atelier autant que très sociable quand elle peint sur les murs, Manyoly aime ces deux facettes qui la complètent. La forme et les matières ont beaucoup évolués depuis ses débuts. Curieuse et inspirée, elle aime apprendre et découvrir de nouvelles manières de créer ce qui l’anime.</div><div><br>On peut croiser ses portraits aux milles couleurs sur les murs de chaque ville ou elle passe, de Marseille à Paris, en passant par Londres, Bornéo, Murcia ou encore Berlin.</div><div><br>Depuis l’année 2020, la pandémie a provoqué une grande remise en question dans sa manière de créer. Les rencontres se faisant rares, distantes, les expositions tout autant, Manyoly cherche une résilience dans ce chaos. Ses prochains projets se veulent accessibles à tous, et encore plus reliés à l’humain et aux rencontres.</div><div><br></div>
MG La Bomba Né en 1982 en Seine et Marne, MG La Bomba débute très jeune le dessin et la peinture. Sa passion prend très vite une grande place dans sa vie. Grandissant dans le quartier de "Ma cité va craquer", il commence à observer les créations du crew CP5, qui l’ont d’ailleurs beaucoup influencé.<br/><br/> Passant par différents ateliers d’arts plastiques, il commence à expérimenter le lettrage et étudie dans un lycée d’arts graphiques à Bobigny. L’ensemble de son travail s’appuie sur l’essence même du graffiti, l’artiste s’essaye sur les murs de son quartier, et c’est à ce moment qu’il rencontre l’artiste Jaze qui l’influence fortement. Le maire de sa commune entame malheureusement de grands travaux, qui font disparaître ses oeuvres.<br/><br/> Parti de Meaux très vite, il devient ce que l’on appelle un "vandal" plus particulièrement sur la voie ferrée. Il parcourt pendant des années ces lieux afin d’y mettre de la couleur. Son but : embellir la vue des voyageurs. Perfectionnant son sigle sans cesse, notamment sur les blocs électriques et ses lettrages en 3D dans des lieux risqués, il se démarque des autres vandales dans sa manière de faire.<br/><br/> Donnant de sa personne dans plusieurs projets artistiques, sur les terrains, les rencontres artistiques s’accumulent, lui permettant d’évoluer dans son travail. Mix-Art, Emmaüs et d’autres entités lui apportent une maturité graphique. Arrêté par les autorités au mois de Mai 2013 en pleine exposition personnelle au Moki bar, il doit alors arrêter ses performances sur la voie ferré. Sa détermination toujours aussi palpable et sa passion le conduisent vers d’autres lieux. Son amour pour l’art est sans limite, MG est un élément très actif de la scène urbaine graffiti d’aujourd’hui.<br/><br/>
Michael Beerens Né en 1984, Michael Beerens vit et travaille en région parisienne. Le travail de Michael Beerens associe ses deux passions : le graffiti et le monde sous-marin. Adolescent, il commence à peindre dans l'espace public à la fin des années 90 avec le graffiti. C'est lors d'un voyage en Turquie que l'artiste découvre la plongée sous-marine. En grandissant, Michael Beerens se passionne pour ces deux activités pour lesquelles il consacre de plus en plus de temps. A 24 ans, il devient scaphandrier pour embrasser une carrière de vidéaste sous-marin. En parallèle il fait évoluer sa pratique du graffiti et commence à peindre ses dessins dans la rue. Sa passion pour le monde sous-marin lui confère une sensibilité particulière pour la nature et le monde animal qui deviennent ses thèmes de prédilection. Ils sont le point de départ de sa série Modern Fables, où l'artiste aborde des questions d'actualité autour de la pollution, la destruction de l'environnement, les animaux en captivité, l'agriculture intensive ... son travail prend ainsi une couleur particulièrement engagée en faveur de la cause animale et de l'écologie. Cet engagement amène l'artiste à réaliser en 2015 une commande pour la COP21. L'œuvre, peinte au sol, représente un banc de poissons tournoyant dans un puits lumineux, véritable bulle d'oxygène au cœur de la ville. Ce sera le point de départ d'un nouveau projet : Deeplight. Ce projet est inspiré par les cavités naturelles qui fascinent l'artiste et qu'il rencontre lors de ses plongées sous-marines ou sa pratique de la spéléologie, Michael Beerens va plus loin dans sa technicité de peintre afin de magnifier l'interaction entre la lumière et le motif. Avec les visions poétiques de Deep Light, Michael Beerens s'emploie à soustraire à la morosité quotidienne du béton ces instants de grâce qui ne sont propres qu'à la Nature. Source : michaelbeerens.fr/
Nhobi Né dans la banlieue nord de Rio de Janeiro au Brésil, <strong>Nhobi</strong> est un artiste du street art qui vit à Marseille depuis 2012.</br></br> Ses premiers contacts avec l’art de rue remontent à l’adolescence ; à cette époque le tag est une passion qui lui confère l’émancipation. Le concept de street art n’existe pas encore et cette forme d’expression artistique, marginalisée, ne lui permet pas d’envisager un futur. Il cherche comment utiliser sa créativité et à 20 ans il créé sa propre marque de vêtements. Il mène à ce moment-là une sorte de double vie, d’un côté il évolue dans le milieu de la mode et de son univers branché, de l’autre il rejoint le clan des graffeurs, sorte de guérilleros urbains qui se réapproprient l’espace public.</br></br> Après quelques années, Nhobi tranche définitivement en faveur de l’art de rue qui lui permet d’exposer publiquement ses œuvres et de s’exprimer librement. Il s’identifie alors pleinement aux cultures urbaines, symboles d'un art insurrectionnel et populaire et s’investit en parallèle dans un travail sur toile. Il est invité pour une résidence artistique de 2 ans dans une auberge de jeunesse Carioca qu'il repeint entièrement. Durant cette période il rencontre bon nombre d’étrangers qui s’intéressent à son travail de street artiste mais aussi de peintre. Ces rencontres constitueront les prémisses d’une carrière internationale qui débutera en 2012 avec son installation à Marseille. Vivant actuellement entre la France et le Brésil (où il continue de travailler seul ou avec des artistes indépendants comme lui) Nhobi cherche à <strong>établir un pont entre sa terre natale, sa terre d’asile et les nouveaux espaces géographique</strong> où il intervient. Il s’inscrit ainsi dans une inter-culturalité aussi bien artistique qu’humaine.</br></br> Nhobi à des lignes de travail assez différentes mais ses travaux sont généralement caractérisés par 3 choses : une <strong>explosion de couleur, une distorsion de la réalité, une rencontre avec l’imaginaire. Par son côté tropicaliste et ses traits naïfs il propose une forme d'art qui le rapproche de l’enfance</strong>. Par ailleurs, il va aussi chercher du côté de l’organique et de la psyché au travers d’œuvres plus complexes et sobres.</br></br> Depuis quelques années il est très investi dans la question de la <strong>protection de la nature</strong>. Avec le projet Matutos, par exemple, il cherche à redonner un espace symbolique à la foret dans les centres urbains. Par le passé, son travail était davantage accès sur les personnages, les scènes urbaines et rurales, les traditions et surtout leur désintégration. Son art évolue avec lui, on passe de l’individu à la collectivité, et de la collectivité à la terre (la matrice). Il met donc en place un processus de dé-centration qui s’opère sur différents supports, mur, toiles, sculpture, toys art, customizing.
Popay Pionnier du mouvement graffiti en France dès le milieu des années ’80, Juan-Pablo “POPAY” de Ayguavives vit et travaille à Paris.<br/><br/> Renouvelant les canons -américains- du graffiti Hip-Hop sous diverses influences (Bande-dessinée, Figuration Libre ou Art Moderne…), Popay, tagger virtuose, maître es-calligraphie, est un des premiers artistes européens à avoir renouvelé le genre en agrémentant ses fresques de personnages picaresques, de paysages prolifiques et de ‘Freestyles’ fiévreux, abstractions lyriques et organiques d’une grande force et d’une réelle variété chromatique.<br/><br/> C’est alors déjà un ‘writer’ et coloriste hors-pair dans ce mouvement émergent en marge du marché de l’art, qui ne se fait pas encore appeler ‘Street Art’.<br/><br/> En termes de médium, Popay diversifie très tôt son activité plastique, au tournant du virage numérique, ne se cantonnant pas à la rue, ne se contentant pas des outils traditionnels, aérosol et marqueur. Il produit une multitude d’œuvres sur toile, mais aussi d’illustrations, dans des domaines très variés: fanzines, flyers, affiches, pochettes de disque, publicités, bandes-dessinées. Il s’initie également à l’infographie, au compositing et aux effets-spéciaux cinématographiques.<br/><br/> En parallèle à l’activisme quasi-puriste de la peinture clandestine et urbaine, fondé sur l’exemple d’outre atlantique, le style de Popay insuffle une liberté stylistique nouvelle, entre Punk, Rock Alternatif, et Hip-Hop.<br/><br/> C’est un autodidacte qui, bien que n’ayant jamais intégré officiellement quelconque école d’art, ne néglige aucun style pictural, fut-il académique. Hormis les nombreux ‘crews’ graffiti alors très actifs à Paris, en électron libre, il hante les différentes écoles parisiennes (Beaux-Arts, Arts-Décoratifs, facultés d’Art Plastiques…) ainsi que différentes friches et squatts d’artistes (Les Frigos, Le Pôle Pi, La Miroiterie, etc…) , nouant de nombreuses amitiés avec d’autres figures artistiques de sa génération, aujourd’hui reconnues.<br/><br/><br/><br/>
Ramon martins Ramon Martins est né à São Paulo, au Brésil en 1981.<br /> En 1987, le dessin devient pour lui une obsession, qu’il pratique en autodidacte.<br /> L’instabilité familiale pendant son enfance fait que son adolescence a été marquée par une période dense de révolte et d’introspection, de recherche d’individualité, de sens de la survie… Ces questions ont été en quelque sorte exprimées, soulagées et traitées par ses graffitis dans les rues. Ses œuvres deviennent vite familières dans différentes villes brésiliennes.<br /><br /> En 2000, Ramon a été recruté pour collaborer au projet Guernica en tant que superviseur et pour animer des ateliers de graffiti aux adolescents locaux des zones suburbaines Belo Horizonte.<br /> En 2005, il est diplômé spécialisé dans le dessin et la céramique, quitte son emploi pour se lancer pleinement dans l’art. Ses univers : la nature tropicale sauvage, les croquis décoratifs, les motifs baroques brésiliens, la culture urbaine, l’Asie antique, la culture pop, la solitude de masse…<br /> En 2009, il a été invité à prendre part à la première édition du Festival « Reflex on Urban Art » à Rotterdam. C’est à cette occasion que Ramon a présenté l’une des oeuvres les plus pétillante de sa carrière, « Love Spreads ».<br /><br /> Après ce succès, il participe à plusieurs expositions et est exposé dans des musées. Il est souvent présenté dans les publications parlant du graffiti, de l’art urbain et de l’art mural comme l’un des peintres les plus novateurs et éclectiques brésiliens de sa génération. C’est la reconnaissance officielle de sa contribution et de sa participation au mouvement Street Art Brésilien.
Retro <strong>La rencontre entre le Retro Futurisme et le graffiti</strong><br/> Retro Graffitism est l’artiste urbain de l’année 2019. Né en 1974, il vit et travaille à Paris. Dénommé TOONS à ses débuts, il quitte la rue pour le graphisme, pour revenir quelques années plus tard dans le Street Art avec une nouvelle approche.<br/><br/> Se jouant d’époques et de matières, de codes visibles ou d’effets imperceptibles, usant aussi bien du crayon que de la scie, d’un geste franc ou d’une ligne, Retro Graffitism pose, dispose et oppose chacun de ses éléments.<br/><br/> Sur ses papiers c’est en une diagonale franche que Retro Graffitism sépare son « monde d’en haut » de son « monde d’en bas ». Aux perspectives chamboulées de ses cités fouillis répondent une géométrie apaisante et quelques codes choisis. En traits, en lignes, de ronds à carrés, d’éléments figuratifs à objets futuristes, d’architectures en mondes incarnés, de lettres en chiffres, de couleurs au crayonné, Retro Graffitism nous immerge dans sa fantaisie. Précis, fournis et détaillés, ses dessins sont à l’opposé de ses œuvres mécaniques. De bois récupérés aux couleurs ternies, il juxtapose ses surfaces planes à une savante typographie et nous berce de nostalgie.<br/><br/> <strong>L’imagination au pouvoir</strong><br/> Alliant du plus épuré au plus sophistiqué, comme sortie des mains d’un maître artisan ou de la plus prestigieuse Académie, l’œuvre de Retro se nourrit d’anachronismes. Nous jetant hors du temps, faisant de nous les sujets d’un équilibre précaire, les acteurs d’un monde imaginaire, Retro Graffitism rompt nos repères. En cherchant à nous déstabiliser, Retro Graffitism ne fait pourtant que nous questionner : « et si tout venait d’ailleurs ? ».<br/><br/>
Ricardo mosner Ricardo Mosner, né le 1er octobre 1948 à Buenos Aires (Argentine), est un peintre, sculpteur et graveur argentin, également écrivain et homme de radio, qui vit et travaille à Paris. Dès la fin des années 1960, Ricardo Mosner expose et organise performances et happenings. Entre 1970 et 1980, il crée et joue une vingtaine de spectacles picturaux avec sa troupe le Teatr’en Poudre. Il a travaillé en tant qu'acteur avec Copi, Jérôme Savary, Stephen Frears notamment. Durant les années 1980, il dessine les pochettes des disques des groupes successifs de Theo Hakola (Orchestre rouge et Passion Fodder). Cinq ans plus tard, il fait l'affiche du titre Marcia Baïla des Rita Mitsouko lors de la sortie du clip. En 1985, il remporte le concours pour remplacer la peinture originale de l’un des piliers du restaurant La Coupole, endommagée par une infiltration d’eau, à l'issue du vote des clients. Pour la Mission 2000, il réalise les affiches, chars, masques et costumes de « La Carnavalcade » de Saint-Denis. En 2012 il conçoit l’affiche, décor et costumes pour le spectacle Ubu au Café de la Gare de Patrice Minet d’après l’œuvre d’Alfred Jarry. Pour la radio, Mosner a écrit et joué des feuilletons (Radio Nova et France Culture). Il est, avec Gérard Mordillat, Henri Cueco, Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Lucas Fournier et nombre d’autres, l'un des « papous » de l’émission de France Culture Des Papous dans la tête, fondée par Bertrand Jérôme et animée par Françoise Treussard. L’Anthologie et le Dictionnaire de cette émission ont été publiés aux Éditions Gallimard avec des textes, dessins et couvertures de Mosner. Il a participé à de nombreuses expositions collectives dont « L'Amérique latine au Grand Palais » et les « Ateliers de l'ARC » au Musée d'art moderne de la ville de Paris en 1984, la Biennale de Paris et les « Murs peints » du Centre Georges-Pompidou en 1985, la Triennale des Amériques en 1993, la Biennale de sculpture aux Pays-Bas en 1994, etc., et a présenté 140 expositions personnelles en France et à l’étranger. Il exerce également son art dans le domaine de l'affiche et de l'édition. Il organise les expositions du groupe « El Colectivo » et il a été le directeur artistique de la revue littéraire Tango.
Saro <div>Saro se dévoile à travers son univers créatif. Originaire de Suisse, cet artiste a grandi dans la banlieue de Lausanne, une ville qui a été la capitale mondiale du roller au milieu des années 90. L'International Roller Contest, le plus grand événement au monde pour ce sport, attirait chaque année les meilleurs riders américains et européens. C'est dans ce contexte que SARO, passionné de roller, a ouvert les portes de différentes expressions artistiques urbaines.</div><div>C'est ainsi qu'il a découvert et été séduit par la culture hip-hop et tout l'univers graphique qui l'accompagne. Le magazine Daily Bread, entièrement dédié au roller, Cypress Hill, un groupe de rap de la côte ouest, ainsi que Arlo Eisenberg, pionnier du roller agressif et graphiste, ont été ses premières sources d'inspiration. Artiste autodidacte, il découvre au début des années 2000 le travail de Keith Haring, David LaChapelle et Andy Wahrol. Il s’expérimente alors à la peinture et expose pour la première fois dans un café-restaurant local. Mais c'est avec un appareil photo qu'il se sent le plus à l'aise. Parallèlement à ses études d'ingénierie, il s'est consacré à la photographie et à l'art numérique. Ses œuvres sont désormais exposées en permanence dans de prestigieuses galeries d’art.</div><div><br>Accumulant une quantité phénoménale de clichés d'affiches, d'autocollants, de graffitis et de singularités trouvées dans les rues, Saro utilise ces éléments, collectés principalement dans des villes européennes et américaines, ainsi que dans les quartiers lausannois, pour créer des mosaïques représentant des femmes envoûtantes et portant un message bien précis.<br><br>Depuis 2023, SARO redonne à la rue ce qu’elle lui a donné en collant ses œuvres sur les murs de la Suisse Romande et de la France voisine. En 2024, SARO est choisi pour faire l’affiche du premier festival street art du le Val d’Arly. A cette occasion, SARO réalise sa première fresque, une mosaïque composée de 400 photo-céramiques.</div>
Seth Né à Paris, Seth commence à s’exprimer sur les murs de sa ville au milieu des années 90.</br> Son terrain de prédilection est alors le 20ème arrondissement où il se fait connaître dans le milieu graffiti en se spécialisant dans la réalisation de personnages.</br></br> Diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs, il publie avec Gautier Bischoff en 2000 le livre Kapital, qui reste jusqu’à aujourd’hui le plus gros succès sur le graffiti français. Ils créent ensemble une maison d’édition consacrés aux artistes urbains, Wasted Talent en 2004.</br></br> Avant d’être artiste à plein temps, Seth travaille dans les industries créatives : en publicité, dans les dessins animés, dans la bande dessinée. Il peint alors dans la rue pour son plaisir.</br></br> À partir de 2003, Il part en voyage autour du monde pour échanger avec des artistes issus de cultures différentes, et s’ouvrir à de nouvelles manières de vivre et de peindre en milieu urbain. De cette expérience naitra le livre Globe Painter en 2007 et par la suite le programme de documentaires Les Nouveaux explorateurs diffusé et produit par Canal + où Seth propose de découvrir un pays par le prisme de ses arts urbains. Pendant 5 ans, il parcourt et partage ainsi 15 destinations riches de sens.</br></br> Au cours de ses explorations artistiques, Seth a développé une peinture reconnaissable en travaillant souvent sur l’enfance. Sur le mur qu’il aborde comme une page blanche, Seth s’appuie sur l’imaginaire, individuel d’une part ou collectif – dieux locaux, mythes, contes. L’enfant devient porte-parole, messager de son questionnement. Il met en jeu son image d’innocence et place son personnage dans un contexte social, politique, géographique difficile.</br></br> Une démarche souvent en double lecture mais jamais cynique, une peinture urbaine engagée pour alerter sur l’état du monde et le faire avancer.</br></br> Ses sujets de ses peintures, réalisées à la bombe aérosol sont souvent liés à l'enfance du monde entier, enfants souvent imaginés dans un espace hors de toute pesanteur. Les personnages sont aussi fréquemment représentés de trois quarts arrière ou quelquefois sans visage discernable et ils (ou elles) ont généralement des contours très fins donnant ainsi l'impression d'une représentation au pinceau avec une grande maîtrise des couleurs et des ombres
Shaka Shaka, pseudonyme de Marchal Mithouard, né en 1975 à Clamart, est un peintre et sculpteur français issu du mouvement du street art.</br></br> À 9 ans, il décide de récupérer les tubes de peinture à l'huile de son grand-père, qui avait cessé de peindre. Il se met à la peinture de rue dans les années 1990, dans le ville d'Évry où il grandit. Parallèlement, il étudie les arts plastiques à la Sorbonne, à Paris, dont il ressort diplômé en 2004.</br></br> Il participe en 2009 à la première vente aux enchères dédiée aux arts urbains par les maisons de vente Millon et Cornette de Saint-Cyr. La vente de sa toile est remarquée et lui vaut un article dans La Gazette de l'Hôtel Drouot. L'artiste entre dans la Collection Gallizia qui sera présentée au Grand Palais à Paris en 2009.</br></br> Il participe en 2013 à l'événement parisien « Tour Paris 13 » qui réunit 108 artistes internationaux dans un lieu éphémère.</br></br> En 2016, il reçoit le prix des arts plastiques de la Fondation Charles Oulmont. Il est sélectionné pour présenter en 2017 une œuvre au musée d'art contemporain Völklinger Hütte de Völklingen (Allemagne) lors de l'événement UrbanArt Biennale13 qui réunit tous les deux ans des artistes internationaux. En 2018, il est convié à la première journée doctorale européenne à la Sorbonne lors de laquelle il exposera ses œuvres et donnera une conférence.</br></br> Shaka déploie un style coloré et peint en aplat des portraits et en relief des scènes. Il mélange graffiti, sculpture et peinture traditionnelle pour créer une série d'œuvres d'art originales où ses compositions en volume semblent sortir de leur cadre.</br> « Créateur d'un art hybride entre sculpture et peinture, les visages des personnages de Shaka dégagent de l'adrénaline et du nerf : tension, explosions de colère, irrationalité de la fureur, fanatisme, hystérie, idolâtrie…18 ».
Sowat Artiste Franco-Américain, ayant grandit entre le sud de la France et Los Angeles, Sowat vit et travaille à Paris. Son parcours artistique commence le long des voies ferrées à Marseille, à la fin des années 90, par la pratique du graffiti. Durant son adolescence, il passe ses étés en Californie et découvre là-bas le chollo writing (calligraphie utilisée par les gangs mexicains) à travers le travail de Chaz Bojorquez, une référence en la matière. Dès lors, Sowat s'applique à s'approprier ce style jusqu'à développer son propre langage.<br/><br/> De Marseille à Paris, Sowat a durant plus de vingt ans multiplié les interventions in situ – légales ou non – entouré des membres de son crew, les Da Mental Vaporz, avec lesquels il parcourt la France, l'Europe puis le globe pour réaliser des fresques et des expositions monumentales. Récemment, c'est avec Lek, figure majeure du graffiti Parisien, qu'il développe un travail à quatre mains mêlant archéologie, peintures, installations éphémères et films expérimentaux.<br/><br/> En effet, c'est avec ce dernier que Sowat se fait connaître du grand public amateur de graffiti, suite à leurs nombreux projets nés d'une passion commune : l'exploration urbaine. Ainsi, en 2011, ils mettent sur pied le projet "Mausolée". Réunissant une trentaine d'artistes issus du graffiti Français, le projet est demeuré secret le temps de sa réalisation (soit durant plus d'une année) pour finalement être révélé au grand jour à travers l'édition d'un livre éponyme, la création d'une exposition éphémère et la diffusion en ligne d'une vidéo en stop motion illustrée par une musique de Philip Glass. Le public a alors pu découvrir les multiples facettes d'un graffiti dit "Urbex" ayant envahit clandestinement les milliers de mètres carrés d'un supermarché abandonné de la banlieue parisienne.<br/><br/> L'année suivante, répondant à l'invitation de Jean de Loisy, Lek & Sowat entrent au palais de Tokyo pour reproduire ce processus créatif en s'emparant des "Entrailles" du bâtiment, soit les sorties de secours, les escaliers de service et autres espaces intermédiaires traditionnellement inaccessibles au public.<br/><br/> Avec l'aide de Dem189 et du curateur Hugo Vitrani, ils initient le Lasco Project, premier programme officiel d'art urbain du centre d'art en conviant plus d'une cinquantaine d'artistes incontournables de cette scène bourgeonnante à venir travailler avec eux dans les lieux les plus insolites de l'institution.<br/><br/> C'est dans le cadre de ces interventions que Sowat & Lek réalisent le projet 'Tracés Directs' avec Jacques Villeglé ainsi qu'une vingtaine d'artistes majeurs du graffiti Français. Collaborative, cette œuvre a comme objet un tableau noir de l'institution sur lequel les artistes sont intervenus à la craie les uns après les autres, chacun effaçant ses créations ainsi que celles de celui qui l'a précédé, devant la caméra de Sowat et Lek. Orné aujourd'hui des écritures sociopolitique de Jacques Villeglé, ce tableau et la vidéo de la performance qui l'accompagne font désormais partie de la collection permanente du Centre Pompidou à Paris, soit une première pour une œuvre de Graffiti.<br/><br/> Sur toile ou papier, ce sont toujours ses recherches calligraphiques, exécutées au bambou ou à la bombe de peinture, qui se déploient. Tantôt lisibles, tantôt abstraites, peintes avec énergie ou minutieusement appliquées, les lignes que Sowat trace sur toile sont autant de jonctions entre le tag pur - le writing – et la calligraphie traditionnelle, entre l'univers brut des bâtiment abandonnés et la peinture classique, entre l'énergie du graffiti, souvent nécessaire à l'intervention in situ, et le calme, la patience que requiert le travail d'atelier.<br/><br/> De septembre 2015 à août 2016, Sowat est, en compagnie de Lek, pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.<br/><br/>
Steekoner Benoit BOTTALA alias STEEK, artiste autodidacte est né le 20 Mai 1983. Il entre dans le monde du graffiti à la fin des années 90, aidé par une scène Guadeloupéenne déjà très développée. C’est grâce aux rencontres de graffeurs locaux et internationaux (Noé two, Mist, Ceet, Keag, Done, Warner, Dougy, Clek, Xela, Basik, Locks, Tek…), et à l’évolution des modes et des milieux artistiques que STEEK évolue, progresse, se professionnalise et décide en 2006 de se consacrer entièrement à sa passion, la peinture.<br/><br/> Son besoin d’ouverture le pousse à voyager, rencontrer, échanger, apprendre… Il participe à plusieurs expositions individuelles et collectives: Canada (Montreal), USA (New-York, Miami), Caraïbes (Saint Barthelemy, Saint Martin, Guadeloupe, Barbade), France (Fondation EDF). <br/><br/> Sa peinture lui a permis de voyager en Corée du Sud, à Madrid, Londres, Paris, Autriche, Miami (wynwood), New-York, Inde.<br/><br/> En 2010, il découvre le bodypainting, et devient en juillet 2017 le nouveau Champion du Monde de Bodypainting (catégorie aérographe pro) en Autriche. Il remet cela en 2018, et devient de nouveau champion du monde en 2019 ce qui lui vaut le triple titre de champion du monde de bodypainting.<br/><br/> Une performance qui n’a jamais été réalisée par un artiste Français, à ce jour. Utilisant la bombe aérosol sur mur et l’aerographe en bodypainting, c’est naturellement que Steek décide de combiner ses deux outils lors de la réalisation de ses toiles, pour pousser son imagination à son apogée et exploiter le maximum des possibilités matérielles de cette combinaison artistique.<br/><br/>
Tanala <div>Artiste nantaise, ayant grandi en Amérique du sud, Tanala se dit peintre muraliste. Ce qui la passionne dans l’art c’est toute la sensibilité et la délicatesse qu’il peut transmettre.&nbsp;<br><br>Son univers est basé sur l’apprentissage du motif. Sa répétition et sa signification en font toute sa cohérence, ceux de Klimt et Mucha sont pour elle source d’inspiration. L’étude de l’ethnologie et des symboles des différentes minorités ethniques apportent du sens à ses illustrations et tentent de retranscrire en toute modestie un peu de leur histoire.&nbsp;<br>L’utilisation du Papier Japonais et des différents tissus du monde lui permettent d’amener subtilement de la couleur à ses dessins et de mettre en avant les différentes cultures.&nbsp;<br><br>Passionnée depuis toujours par l’univers mural, il lui permet de voir les choses en grand. Un mur selon elle a toujours une taille, une forme, il est toujours installé dans des endroits bien particulier. Son environnement et ce qui l’entoure donne une direction à suivre. Ainsi la fresque est conçue spécialement pour chacune des surfaces. Sortir du cadre du tableau a toujours été une priorité. Dans tous les travaux qu’elle entreprend, elle tente de rendre l’art accessible à tous.<br>Ainsi en se promenant dans les rues, les passants peuvent avoir accès à l’image sans forcément se rendre dans une galerie. La rue permet aussi à défendre des causes qui nous semblent essentielles en tant qu’artiste et donne l’espace à la liberté d’expression.&nbsp;<br><br>Ses thèmes de prédilections sont souvent reliés au monde qui nous entoure, à l’homme et ses traditions. Elle reste persuadée que les différences sont des richesses et non des obstacles et c’est pour cela qu’elle essaie de faire renaître la tolérance à travers ses œuvres.</div>
Tarek Benaoum Captivé par la vague graffiti, à l'aube des années quatre-vingt-dix, Tarek manifeste le besoin de s'exprimer librement. Agé de quatorze ans, une bombe de peinture à la main et du blaze "CLONE", il s'adonne à cet art qui dès lors ne le quittera plus.<br /><br /> Tandis qu'il explore cette voie il se tourne vers la calligraphie qu'il considère comme une continuité inhérente à sa passion pour l’écriture (la lettre, le lettrage ... ). Cette formation, au Scriptorium de Toulouse, durant quatre ans, lui permet d’explorer d'autres moyens de s'exprimer.<br /> Tarek met alors ses armes à l'épreuve au travers de stages de calligraphie latine (calligraphie, écritures et typographie). En outre, il reçoit les enseignements de professeurs renommés tels que : Kitty SABATIER, Véronique SABARD, Hassan MASSOUDY tandis qu'il fréquente le Scriptorium de Toulouse de monsieur Bernard ARIN.<br /><br /> Ses aires de jeu : lieux publics, peintures murales citadines, hôtels, restaurants, clubs de nuit ... un tout qui se regarde en prise direct faisant appel aux mots de tous et de chacun (amour, violence, expérience, bonheur, vie, sexe, musique… ).<br /><br /> "Son expression" : Fracture de mots, phrases, citations, textes, poésies, aphorismes : un univers inspireé se dessine dans des espaces nouveaux. Tarek explore un "brouillage sémantique" anticonformiste et novateur. En effet, son art met en relief la dilution du temps par une technique d'enchâssement des lettres et des mots, de superpositions, d'étirements verticaux, horizontaux : un flot ondulatoire.<br /> De la sorte, son savoir-faire transpose et transcende les codes de la calligraphie revisités, inscrits et renouvelés. Son postulat : utiliser les écritures, la calligraphie et la typographie en tant que médium décoratif à part entière. Sur le plan artistique cela lui permet de repousser les limites d'une vision académique.<br /><br /> Tarek Benaoum transmet un fragment de son travail, celui ci est un prisme par lequel l’écriture témoigne d’une volonté et d'un désir de laisser une trace cryptée, qui instaurera des niveaux de lecture différents.<br /><br /><br />
TelmoMiel C’est en octobre 2012 que Telmo Pieper et Miel Krutzmann deviennent officiellement le duo d’artistes nommé “TelmoMiel”. Respectivement originaires de Rotterdam et d’Amsterdam, ils se rencontrent en 2007 à la Willem de Kooning Academy. Alors que l’un s’adonne au graffiti et à la création d’images, l’autre navigue entre le muralisme et l’illustration. Bien que les deux artistes aient acquis des compétences techniques poussées lors de leur formation générale, c’est surtout leur collaboration qui leur permettra d’enrichir leur univers artistique et de continuer à développer leur talent. La fusion est telle que les artistes parviennent autant à anticiper les créations de chacun qu’à peindre une même image ensemble ou encore à remplacer l’autre membre : une identité graphique propre au duo est établie.<br/><br/> Orchestrant un savant mélange de réalisme, d’abstraction, de surréalisme et d’absurde, le duo représente sur des murs et façades de taille monumentale (dans une grande majorité des cas), avec les techniques de la brosse et de la bombe aérosol, des univers à la fois denses, colorés et oniriques. Bien que des portraits hyper réalistes soient présents dans leurs œuvres, montrant ainsi une haute maîtrise du photoréalisme, l’étrangeté attend le·la passant·e à la vue de scénarios fantastiques peuplés de personnages incroyables. Déformation du réalisme d’éléments, superposition d’une quantité folle de détails… le regard se perd dans une multitude de niveaux de lecture offerts aux regardant·e·s.<br/><br/> La perspective, voilà ce qui fait vibrer le duo TelmoMiel : la perspective des créateurs, celles des passant·e·s, leurs similarités, différences, les multiples interprétations ou encore les intentions de création. La perspective, déclinée aux couleurs, compositions, concepts, à l’art, à nos existences… la perspective sans limite et innombrable. Afin de réveiller cette multitude de pensées, TelmoMiel utilise toute une palette d’images empilées les unes sur les autres pour ainsi créer des unions inédites entre différentes représentations d’animaux extraordinaires, d’enfants, de jeunes femmes, de végétaux et pour lier chacun de ces éléments au monde.<br/><br/> Leur art atypique leur a permis de peindre dans de nombreuses régions du monde comme la Belgique, Lituanie, le Kazakhstan, Malte, la Norvège, les États-Unis, l’Islande, etc.<br/><br/> Certaines de leurs créations imaginaires et intrigantes sont également visibles dans leur studio et galerie Sober Collective à Rotterdam.<br/><br/>
Veks van hillik <div><strong>Chaque peinture de Veks Van Hillik semble être une ode à l'imaginaire, fenêtre secrète sur ses rêves et chimères</strong> <br><br>Né en 1988, <strong>Veks Van Hillik</strong> est déjà un artiste renommé du mouvement <em>Lowbrow</em> en France comme à l’étranger. Il dessine depuis toujours, s’inspirant de la faune et la flore qui l’entourent, devenues le sujet principal de ses œuvres. Tatoueur, peintre et street artiste, ce surdoué est considéré à juste titre comme un génie de la discipline. Qu’ils soient à l’huile sur bois ou à la bombe sur mur immense, ses travaux se distinguent par la patte surréaliste de l’artiste.<br>Veks développe un style bien à lui, <strong>onirique, surréaliste</strong>, tout en s’imprégnant de divers influences. De Gustave Doré à Ingres, ou Caravage à Dali ou Breton, ils sont nombreux à l'inspirer.<br><br> Depuis 2010, date de sa première exposition à Toulouse (où il vit et travaille), il participe à de nombreuses expositions en France. Récemment, ses travaux ont passé les frontières notamment à la MondoPop Gallery à Rome (Italie) en 2012 ou encore Salerno en 2013, à la GristleTattoo Gallery a Brooklyn (New York) ou bien à Melbourne (Australie).<br><br></div><div>Comme la plupart des artistes de sa génération, <strong>Veks Van Hillik</strong> puise beaucoup de ses références graphiques dans l’univers de la pop culture, des jeux vidéo ou de la BD. De Rome à Brooklyn, ou de Grenoble à Melbourne, Veks laisse sa marque sur les murs des villes, des galeries et sur la peau de ses admirateurs.</div><div><br><br></div>
Zabou Zabou est une street artiste française établie à Londres. A travers ses voyages, elle <strong>peint de grands portraits réalistes</strong> et colore le monde, petit à petit, un mur à la fois.</br></br> Travaillant principalement avec la peinture en bombe, Zabou crée des portraits en noir et blanc entourés de vives couleurs. Ses oeuvres, centrées autour de l’expression et des émotions de ses personnages, sont saisissantes et donnent matière à réfléchir. Elle <strong>aime repousser les limites visuelles et spatiales</strong>, créant parfois de véritables trompe-l’œil.</br>Les thèmes que Zabou explorent sont variés, <strong>s’inspirant de l’histoire et du lieu où elle peint</strong>. Son univers artistique parle entre autre de l’humain, d’icônes, d’art et de musique, de films, de nature, de force, d’amour et de bien d’autres.</br></br> Zabou participe à des festivals et des projets artistiques dans le monde entier, de l’Europe à l’Asie en passant par l’Amérique du Sud. Pour elle, le street art et le graffiti permettent de créer un lien entre les communautés ainsi que d’avoir un impact sur notre environnement. L’art dans l’espace public peut changer nos villes tout en générant un dialogue social, de l’inspiration, de la révolte ou bien de l’émerveillement.</br></br> En plus de ses voyages, Zabou a également participé à des conférences, à des publications dans des livres et magazines spécialisés et à de multiples expositions à la Saatchi Gallery à Londres.
Zoo project <blockquote><strong>« Dessiner n'est plus un acte onaniste, nombriliste, mais une action politique, civique, citoyenne, en prise avec le monde ».</strong></blockquote><div><br>Zoo Project, alias de Bilal Berreni, est un peintre urbain français, mort assassiné le 29 juillet 2013 à Détroit (États-Unis) à l'âge de 23 ans. Son travail s'est d'abord exposé sur les murs du Nord-est parisien, puis en Tunisie, juste après la révolution tunisienne de 2010-2011, où il a été particulièrement remarqué.<br><br>Adolescent parisien du 20e arrondissement, Bilal Berreni commence à peindre des murs de son quartier à l'âge de 15 ans. À l'école Boulle, il passe un bac arts appliqués puis intègre l'École Duperré où il obtient un BTS de communication graphique. Il peint de grandes fresques noirs et blanches sur des murs d'immeubles parisiens qu'il signe Zoo Project, nom qu'il souhaite donner à un collectif dont il restera le seul membre. Il porte un fort intérêt pour le travail d'Ernest Pignon-Ernest mais aussi pour des peintres plus traditionnels comme Gustave Courbet ou Ingres.<br><br>Zoo Project trouve la notoriété en 2011 grâce à son travail en Tunisie où il <strong>peint sur des cartons des portraits grandeur nature </strong>de victimes de la révolution qu'il expose dans les rues de Tunis. Après Tunis, il rejoint la frontière orientale de la Tunisie et le camp de Choucha où il s'installe et partage pendant un mois la vie des milliers de réfugiés ayant fui la guerre civile libyenne et peint leur portrait sur des oriflammes de toile blanche.<br><br><strong>Le style de Zoo Project est très reconnaissable.</strong> A travers ses murs il décrit à la fois un monde proche de nous avec des formes identifiables qui sont le plus souvent des animaux et aussi un univers nettement plus onirique voire surréaliste où l'<strong>on peut observer des êtres étranges,</strong> souvent hybrides inspirés de la mythologie comme des hommes à tête d'animal. C'est aussi une certaine façon de signifier l'absurdité de la vie, telle qu'il la vit parfois en retournant chez lui à Paris.<br><br> De retour à Paris, Zoo Project retrouve une certaine solitude. Il repart ensuite plusieurs mois dans l’est de l’Europe et en Russie à la recherche des « fantômes de l'ex-URSS » et réalise, en collaboration avec le réalisateur Antoine Page, un documentaire mêlant cinéma et dessin, <strong><em>C’est assez bien d’être fou</em></strong>. Dans ce film, on voit notamment Zoo Project peindre sur les murs d'une ferme, sur des conteneurs ou encore sur un ancien bateau de la mer d'Aral asséchée, redonnant vie à l'équipage du navire abandonné. <em>C’est assez bien d’être fou</em> sort en 2013 dans quelques salles et est projeté dans des festivals. En juillet 2013, Zoo Project est retrouvé mort, assassiné par balle à l'âge de 23 ans, dans un immeuble désaffecté de Détroit aux États-Unis mais son corps n'est identifié qu'en mars 2014 : il a été assassiné le 29 juillet par un groupe de jeunes hommes âgés de 17 à 20 ans qui le tuent pour lui voler son argent. Le meurtrier et ses complices sont arrêtés par la police de Détroit le 3 septembre 2014 et sont condamnés par la justice à plusieurs dizaines d'années de prison lors de procès qui se sont tenus en 2015 et 2016.&nbsp;</div>
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